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Pourquoi changer de modèle & les limites du système actuel

Les systèmes d’épuration centralisés sont encouragés à évoluer vers des filières de valorisation. Cependant il devient de plus en plus évident que certains enjeux sont difficiles à relever dans une approche « tout-à-l’égout ». La dilution et le mélange conduisent à certaines barrières. Il est par exemple très difficile de récupérer les nutriments : la récupération partielle du phosphore sous forme de struvite est possible si l’on développe la déphosphatation biologique et la méthanisation mais la récupération de l’azote est impossible dans un effluent dilué. Les procédés intensifiés peuvent produire des taux élevés de gaz à effet de serre (ex : N2O) et conduire à l’accumulation d’intermédiaires comme les nitrites. La valorisation énergétique est limitée par le fait qu’un flux de carbone important est nécessaire pour traiter l’azote par dénitrification. Des apports importants de produits chimiques sont également pratiqués pour atteindre les objectifs de traitement : des sels métalliques (Al, Fe) pour l’élimination du phosphore et du méthanol pour la dénitrification dans les grandes stations d’épuration. L’usage de ces réactifs constitue également une part significative de l’impact environnemental de l’usine (Bisinella et al., 2015)

Publications sur le sujet

Qu’est-ce que la séparation à la source ?

La séparation à la source consiste à collecter de manière sélective une partie des différents flux d’eaux usées domestiques constituées des eaux jaunes (urine), des eaux marrons (fèces), ou des eaux noires (urine et fèces ensemble) et des eaux grises (douches, vaisselle…). Cette séparation se justifie par des compositions très différentes des flux qui permettent leur valorisation plutôt que leur élimination ainsi qu’un traitement plus efficace des micropolluants. L’urine constitue par exemple un volume très faible (1% du volume des eaux usées) et contient l’essentiel des nutriments des effluents : 80% pour l’azote et 50% pour le phosphore (Larsen and Gujer, 1996). Les fèces contiennent la majorité de la matière organique et des pathogènes et les eaux grises la majorité de l’eau et de la chaleur des eaux usées.

Deux majeures filières de séparation existent :

  1. séparation des urines seules,
  2. séparation des eaux noires.

Publications sur le sujet

Les projets pilotes à grande échelle

Un rapport biblio détaille un certain nombre de projet pilote européen. Lien vers le rapport

Les acteurs

En France (carte interactive) et à l’étranger

Les projets de recherche et développement

En France et à l’étranger

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